Exposition La folie de l’espérance

Permettez-nous d’illustrer la nouvelle exposition d’Agape Art « La Folie d’Espérance » le 27-29 Septembre 2013 à travers un tableau de George Fréderic Watts, intitulé « HOPE » en anglais, ou «espérance ». Il nous montre une autre perspective de l’espérance.
D’abord un peu de contexte. C’est un titre surprenant d’une telle image, n’est pas ? Certains critiques auraient préférés le titre de « désespérance » au lieu d’espérance. Mais il semblerait que Feu Nelson Mandela se soit inspiré de ce tableau. Le tableau a été une source d’encouragement pendant ces années en prison. Pourquoi ce tableau évoque-t-elle l’espérance ? Tout semble montrer le contraire !

Il s’agit d’une femme, mal habillées, délabrées, ses vêtements sont déchirés et son visage couvert de pansements. Sa tête penchée, donnant l’impression qu’elle porte un lourd fardeau et qu’elle souffre.
Elle tient un instrument à cordes qui n’est visiblement pas en bon état. Il y reste très peu de cordes, et même ces cordes se tiennent au bois de manière improvisée.
Mais au milieu de tout ce qui nous semble être une désolation, il y a des manifestions d’espérance.
D’abord, elle tient fortement l’instrument avec sa main gauche. Elle ne le lâche pas !
Ensuite, avec sa main droite elle joue. Nous pouvons penser que le son est à peine audible, et elle colle ses oreilles sur la corde comme pour entendre la musique. Elle a envie d’écouter la musique !
Voici les signes d’espérance !
Malgré la souffrance partout dans le monde, nous tenons nos oreilles fermement sur la corde de l’amour de Dieu pour nous.
Cette exposition d’Agape Art nous dit que l’espérance n’est pas une simple émotion. L’espérance est
plus que le courage humain. C’est plus qu’un souhait ou un fort désir. Nous sommes fermement enracines dans l’amour.
Mais il faut dire que c’est espérance est à partager.
C’est une espérance qui vit en nous et qui doit se transmettre. Ce n’est pas simplement quelque chose d’égoïste, pour que je vive dans la paix sans me soucier des autres. Mais nous avons cette joie de la partager.
Avec cet amour, nous devons apporter de l’espérance dans un monde qui a tant besoin.
Mais l’espérance, c’est aussi ce que nous transmettons autour de nous, par nos actions personnelles.
Ainsi, chaque fois qu’on apporte une parole d’encouragement aux voisins ou aux étrangers en détresse, on est comme cette femme qui tenait sa tête a cote de la musique.
Chaque fois que nous pardonnons à ceux qui nous font du mal, nous montrons l’espérance qui est le pardon du Christ pour nous.
Chaque fois que nous refusons de regarder nos frères et nos sœurs en Christ de culture, de confession et de dénomination différente avec soupçon et mépris, mais avec amour, nous apportons l’espérance dans un monde divisé.

Comme La Lauréate du Prix Nobel de la Paix, Madame Leymah Gbowee nous a dit lors de l’inauguration de Protestants en Fête, ne soyez pas découragé !
Tenez nos oreilles sur l’amour que Dieu à placer dans nos cœurs et osez encore d’apporter la paix et l’espérance.
Quand le monde nous semble perdu, sur l’horizontal, n’oubliez pas qu’il y a le vertical, et luttons encore une fois.
Quand nos contemporains ne semblent s’intéressent point a la Bonne Nouvelle de l’amour de Dieu, tenons fermement à cet amour et dire encore une fois « Dieu t’aime. »
Quand la prochaine guerre se déclenche, et elle va déclencher ! – écouter la musique de la paix de Dieu et agir encore une fois.
Quand nous voyons la misère autour de nous, agissons avec espérance encore une fois !
Encore une fois ! Encore une fois ! Et n’oubliez pas que Jésus est avec nous, jusqu’à la fin du monde.